Les 100 ans du Pélican



A l’occasion des 100 ans de la Brasserie du Pélican, fondée à Lille en 1921, une série de 12 étiquettes inspirées des anciennes créations vient illustrer les bouteilles de bière blonde et brune. 


Un clin d’œil auquel nous avons pu contribuer avec Elsa Bails, qui est Brand Manger chez Pelforth, où l’on retrouve l’évolution du logo de cet oiseau emblématique.


Découvrez ici l'évolution du logo

et le Pélican à travers le temps




Sur les packs du centenaire, déclinés en format 6, 12 et 20 canettes, le Pélican dans sa robe la plus moderne annonce fièrement son âge canonique et une bière " toujours au goût du jour ! "  

Pour chaque qualité de bière, blonde et brune, ce sont 6 étiquettes qui ont été éditées, inspirées de celles des années 1920, 1930, 1960, 1980, 1990 et 2020.



Les packs du centenaire des bouteilles de Pelforth brune, en 6 et 12 canettes de 25 cl.



Les 6 étiquettes de la série Pelforth Brune pour les années 1920, 1930, 1960, 1980, 1990 et 2020.


Les packs du centenaire des bouteilles de Pelforth blonde, en 12 et 20 canettes de 25 cl.



Les 6 étiquettes de la série Pelforth Blonde pour les années 1920, 1930, 1960, 1980, 1990 et 2020.

A l'occasion de ce centenaire, Pelforth s’associe à l’une des brasseries artisanales les plus connues du Nord de la France, la Brasserie Saint-Germain et sa célèbre Page 24. 


Les deux brasseries ont ainsi collaboré pour réaliser un brassin exclusif baptisé « Plein Nord » : une bière de type stout à la robe ébène, titrant à 5,5 %, véritable clin d’œil historique à la naissance de la première Pelforth 43. Une édition très limitée de seulement 40 hectolitres.




Cet article d'Alain Cadet est paru dans la Voix du Nord (édition de Villeneuve d'Ascq - Mons-en-Barœul) le vendredi 9 avril 2021. Ci-dessous le texte complet.

Un siècle de tradition brassicole : les 100 ans du « Pélican »

 

Cette année, on fête le centenaire de la marque « Pélican » dont le logo a accompagné les consommateurs pendant plusieurs générations. Pour célébrer l’événement, de nouvelles étiquettes ont été créées.

 

La brasserie du « Pélican », nait en 1921. Trois investisseurs se regroupent pour fonder la nouvelle entreprise, près du port fluvial de Lille. Il s’agit de Louis Boucquey, brasseur, Raoul Bonduel, producteur d’orge et propriétaire de débits de boissons et enfin, Armand Deflandre, Maître-brasseur à Braine le Comte, en Belgique. Le secteur économique doit être entièrement reconstruit. Les cuves de fermentation, les tuyaux de cuivre des brasseries ont été confisqués par l’armée allemande pour en extraire les métaux destinés au matériel d’armement. Les locaux ont été sabotés par l’occupant en fuite. Après-guerre, les dommages de guerre sont parcimonieux et les investisseurs doivent faire preuve d’imagination et de modestie pour relancer la machine économique. Les trois associés vont construire une brasserie, toute petite, mais, très moderne. La nouvelle entreprise prendra le nom de « Pélican », un fox-trot très populaire, avant et après-guerre. On n’aurait pas donné cher de la pérennité de cette marque qui s’appuyait sur la mode du moment. Pourtant, un siècle plus tard, si on a oublié le fox-trot, le Pélican est toujours bien vivant.

 

En 1935, Jean Deflandre, le fils d’Armand, rejoint le « Pélican » dont il prendra la direction en 1937. Il va y va créer un grand standard de la marque, la « Pelforth 43 » inspirée des bières d’outre-Manche. C’est un grand succès. A partir de 1940, les brasseurs sont drastiquement contingentés en matières premières par l’Occupant. Jean Deflandre achète toute l’orge le houblon disponible. Lorsque le stock sera épuisé, il produira de la bière avec de la betterave et de la pomme de terre. Les marques concurrentes voient leur production s’effondrer, mais le « Pélican » tourne 24 heures sur 24, brasse 350 jours par an sur 365. En 1945, il produit 200 000 hectolitres par an. Il est devenu la plus grande brasserie du Nord ! Après-guerre, le « Pélican » change de nid pour venir s’installer sur le site de la « Brasserie Coopérative de Mons-en-Barœul ». Il en prend progressivement le contrôle. En 1972, la « brasserie du Pélican » opte pour le nom de « brasserie Pelforth ». Mais le « Pélican » n’est pas mort pour autant. C’est un symbole fort, ancré dans la mémoire collective des clients de la région du Nord et d’ailleurs. Il va continuer à orner les bouteilles de la nouvelle marque et contribuer à développer son identité. Cette année, comme c’est le centenaire du « Pélican », dès le mois d’avril, ce ne sont pas moins de 12 étiquettes nouvelles et différentes que l’on a pu retrouver sur les bouteilles « Pelforth, Brune ou Blonde ». Cent ans, cela s’arrose !

 

Le site de Mons préservé

 

La brasserie de la « rue du Houblon » qui a ouvert ses portes en 1905 sous l’étiquette « Brasserie coopérative de Mons-en-Barœul » est devenue le plus gros centre de production de la marque Heineken en France. Il en sort chaque année 3,5 millions d’hectolitres, pour plus de 130 références.

 

Dans le contexte de la pandémie, l’activité brassicole est menacée. Heineken n’échappe pas aux conséquences de la crise sanitaire. Moins de 30 % de ses points de vente, en France, restent ouverts à la suite des mesures destinées à limiter la propagation du virus. Le groupe a vu ses ventes reculer de 17 % en 2020. Il envisage et de réduire ses effets tif de 10 %, soit environ 8 000 emplois.

 

Cependant, le site de Mons-en-Barœul ne fait pas partie de ce plan de restriction. Il a été modernisé considérablement depuis les années 2010. L’investissement sur le site Monsois de ces 10 dernières années représente plus de 60 millions d’euros. Une nouvelle ligne révolutionnaire d’embouteillage de fûts a été mise en place de même que qu’un vaste chantier courant sur plusieurs années de remplacement et d’agrandissement du parc des cuves de fermentation. L’outil de production est en ordre de marche pour une reprise espérée et conditionnée par l’amélioration de la situation sanitaire.

 

Pour aller plus loin :  https://brasseriesdemons.blogspot.com


Un autre article est paru le dimanche 18 avril 2021

Petit à petit le Pélican fait son nid dans celui d'un canard ! Toutefois si votre soif de savoir n'était pas étanchée, vous devriez retrouver ici des bonnes sources, un site à consommer sans modération ...