La bière pression a la cote.
Un article paru dans la Voix du Nord, rubrique économie
Heineken annonce ainsi un
investissement de 5,5 millions d’euros d’ici 2019 dans sa brasserie de
Mons-en-Barœul, pour la création d’une nouvelle ligne de conditionnement de
fûts de 8 litres, compatibles avec la machine pression lancée par Heineken en
juin 2017 pour le marché des professionnels. La mise en route de cette nouvelle
ligne (capacité de 270 fûts à l’heure) s’accompagnera de 10 recrutements.
Ces 5,5 millions d’euros viennent s’ajouter à l’annonce en
février d’un investissement sur ce même site de 8,3 millions d’euros en 2018,
visant à augmenter la capacité de production, améliorer la sécurité et la
performance environnementale.
Fondée en 1921, la brasserie Heineken de Mons-en-Barœul est
la plus grande du groupe en France, aussi bien en surface (22 hectares) qu’en
capacité de production annuelle (3,5 millions d’hectolitres par an). C’est
aussi la première brasserie d’Heineken en nombre de références produites (plus
de 130) et le seul site doté d’une ligne de production de boîtes. La brasserie
emploie aujourd’hui 300 collaborateurs.
Autant le dire tout de suite : les voyants sont au vert pour
Heineken France, ce qui aura en 2018 un impact positif sur les trois brasseries
du groupe (Mons-en-Barœul, Schiltigheim et Marseille) où seront investis près
de 20 millions d’euros, ciblés sur la modernisation de la production et le
développement de nouvelles marques. Ces investissements s’accompagneront de
créations d’emploi (une cinquantaine de postes à pourvoir sur les trois sites).
Si l’on ramène ces données au cas de la brasserie de Mons, ce sont 8,3millions
d’euros qui seront injectés dans la production cette année, pour une quinzaine
de postes créés.
Dans le détail, le site monsois bénéficiera de l’achat de
nouveaux tanks de fermentation, de la mise en place d’une nouvelle housseuse
pour les palettes finies, ainsi que d’investissements pour accroître la
capacité de brassage, et d’un programme de modernisation de certains
automatismes. Le groupe a également décidé d’engager une partie des sommes
dédiées au développement du site sur les domaines de la sécurité et de
l’ergonomie des postes de travail.
Produire en France les bières vendues en France
Ceci confirme la volonté de
Heineken de produire en France l’essentiel des bières qui y sont vendues. Ce
taux a atteint en 2017 de nouveaux records : 92 % des bières commercialisées
par Heineken Entreprise en France y ont également été produites.
Plus globalement, pour ce qui est des résultats de Heineken
France en 2017, la tendance est elle aussi positive, avec une légère
progression des parts de marché du groupe (0,65 point) sur un marché
globalement en hausse de 3,6 % en volume. Ces résultats étant obtenus dans un
contexte où la course aux nouvelles références fait rage entre les différents
acteurs, pour répondre aux attentes de clients de plus en plus « zappeurs ».
Pour Heineken, ce ne sont pas moins de 60 nouvelles références qui ont été
lancées en cinq ans, dont certaines ont porté les résultats de l’année écoulée,
comme Desperados (qui a atteint le seuil du million d’hectolitres brassé en
2017) mais aussi les bières sans alcool, à commencer par la Heineken 0.0, qui a
dépassé de 30 % les objectifs initiaux en 2017.
Autant le dire tout de suite : les voyants sont au vert pour
Heineken France, ce qui aura en 2018 un impact positif sur les trois brasseries
du groupe (Mons-en-Barœul, Schiltigheim et Marseille) où seront investis près
de 20 millions d’euros, ciblés sur la modernisation de la production et le
développement de nouvelles marques. Ces investissements s’accompagneront de
créations d’emploi (une cinquantaine de postes à pourvoir sur les trois sites).
Si l’on ramène ces données au cas de la brasserie de Mons, ce sont 8,3millions
d’euros qui seront injectés dans la production cette année, pour une quinzaine
de postes créés.
Dans le détail, le site monsois bénéficiera de l’achat de
nouveaux tanks de fermentation, de la mise en place d’une nouvelle housseuse
pour les palettes finies, ainsi que d’investissements pour accroître la
capacité de brassage, et d’un programme de modernisation de certains
automatismes. Le groupe a également décidé d’engager une partie des sommes
dédiées au développement du site sur les domaines de la sécurité et de l’ergonomie
des postes de travail.
De nouvelles bières attendues pour 2018
Un succès qui a convaincu le groupe de lancer de nouvelles
bières sans alcool en 2018. L’autre axe de développement commercial concernera
les bières de découverte (bières de qualité, bières belges) dont le déploiement
en supermarché sera accentué (trois nouvelles références sont attendues en
2018, ainsi que des déclinaisons autour de la marque « Mort subite »).