Dans le Nord en l'espace d'à peine une vingtaine d'années le nombre d'établissements va presque doubler au début du XXe siècle. En 1891 sur les 2 732 brasseries en France 1 134 sont situées dans ce département pour atteindre 1 929 brasseries en 1910.
La première guerre mondiale entraînera destructions et réquisitions. Beaucoup de brasseries verront leurs installations démantelées pour la récupération des métaux principalement du cuivre avec la volonté de l'Allemagne d'éliminer une concurrence.
En 1968, il ne reste plus que 45 brasseries en France et en 1976, uniquement 23 brasseries, dont seulement 6 en Flandre. Depuis la fin des années 1970, le marché est orienté à la baisse.
C'étaient entr'autre la Brasserie de la Louvière au 65 de la rue de la Louvière qui deviendra la Brasserie Maes, la Brasserie du Coq Hardi au 45 rue de la Louvière, la Brasserie des moulins au 56 rue Pierre Legrand, la Brasserie G. Rogeau au 216 rue Pierre Legrand, la Brasserie des bières des Cigognes au 79 rue de Rivoli, la Brasserie Bellevue au 71 rue Belle-Vue, la Brasserie Corman au 2 rue Bernos, la Brasserie Saint-Maurice au 216 rue du Faubourg de Roubaix, et enfin la malterie de la Semeuse au 186 rue du Faubourg de Roubaix (la Brasserie se trouvait à Hellemmes).
En 1820, on produisait déjà de la bière à Hellemmes. En effet, la Brasserie Cavrois s'était installée à l'emplacement de l'ancienne ferme Vanderstraiten, Chemin de Tournai.
Ils donnent à l'ancienne Brasserie Cavrois le nom de Brasserie de Saint Eloi.
Elle fusionnera en 1922 avec la précédente la Brasserie de Saint Maurice des familles Dupont et Lefer.
Jules (dit Charles) Bouillet, brasseur à Fives, était né le 24 août 1853 à Tourcoing. Décédé en 1929 à l'âge de 76 ans, il s’était marié le 14 avril 1887 à Lille avec Marie Bigo, née le 5 juin 1865 et décédée le 10 février 1942 à l'âge de 77 ans.
La Brasserie Florent-Binauld, rue d'Arcole à Wazemmes.
Cliché d'Olivier Marlard © Région Hauts-de-France
La Brasserie Coopérative de l'Avenir était installée aux 16, 18 et 20 rue d'Aguesseau et au 266 rue Pierre Legrand. Elle était spécialisée dans les bières fortes et extra fortes vendues en litre et en fût de toutes contenances à partir de 25 litres. L'administrateur était à cette époque Maurice Watel. L'estaminet de la brasserie tenue par G. Dennequin est visible sur la seconde photographie.
Elle fusionne en 1870 avec la Brasserie Desnoulez pour former la Brasserie de l'Avenir dont le siège sera à Lille, rue d'Aguesseau.
La Brasserie Desnoulez
Elle était située rue Faidherbe à Hellemmes, à l'emplacement du Fronton. Elle a été remplacée par le Vin des Rochers. Elle fusionne en 1870 avec la Brasserie Petit pour former la Brasserie de l'Avenir. Connue aussi sous le nom de Brasserie-Malterie Saint Michel d'Auguste Desnoulez et Marie Arnould.
Située rue Raspail, elle s'intégrera après 1870 dans le groupe L'Avenir dont faisaient déjà partie les Brasseries Desnoulez et Petit.
La Brasserie Spriet
Signalée en 1898, comme étant implantée dans l'îlot compris entre les rues Testelin, Kléber, Denis-Cordonnier et Raspail.
La Brasserie G. Rogeau
Installée au 216 rue Pierre Legrand à Lille Fives, devient la Brasserie St Georges en 1905, puis la Brasserie St Georges et Lampson à partir de 1934. Elle cesse de brasser, avec la guerre, en 1940. Cette Brasserie commercialisait la Black bull ainsi que les marques Comète et Slavia d'une autre Brasserie.
La Brasserie E. Cornil
La Brasserie Cornil des bières des Cigognes avait ses entrepôts au 79 Rue de Rivoli à Lille. Il s'agissait des anciens établissements Alcover, situés au 21, 23 Rue de Rivoli à Lille Fives. Elle commercialisait les bières de la Couronne, une Super Blonde et une Brune Extra.
C'est l'ancienne Brasserie, malterie dite Brasserie malterie Desprets Lengagne qui deviendra la Brasserie Delahaye. Elle était installée au 252 Boulevard Victor Hugo. Construite entre 1865 et 1871. En 1901, Emile Delahaye associé à Henri Degruson la rachète et la nomme Grande Brasserie des Flandres. En 1934 Jacques Delahaye, le frère d'Emile les rejoint. Elle est rachetée en 1954 par la Grande Brasserie de Lille Excelsior.
La Brasserie des 3 Molettes
Au 2 bis, 4 et 6 rue des Trois-molettes, s'était installée la Brasserie Delesalle Lemaître avant l'année 1892 qui deviendra la Brasserie Watine et Cie en 1900 puis la Brasserie Fauvarque. Elle est détruite en grande partie en 1970.
La Brasserie La Semeuse
La malterie de la Semeuse était située au 186 rue du Faubourg de Roubaix. La Brasserie se trouvait à Hellemmes, au 236 rue Sadi Carnot.
La Brasserie Masse-Meurisse aurait été fondée au XVIIe siècle ! Elle s'installe au 114 rue de la Barre en 1752, sa production s'arrêtera en 1960. Son symbole était un ours buvant une bière.
La Brasserie Boucquey, qui, en 1920, prit le nom de Brasserie du Pélican, était issue de l'association de trois brasseurs : Raoul Bonduel, Louis Boucquey et Armand Deflandre.
Jusqu'à la Guerre 14-18, on y fabriquait de la bière de fermentation haute et la production variait entre 10 000 et 20 000 hectolitres par an. La grande Guerre infligea à l'usine des dommages tels qu'il fallut la rénover.
C'est alors que fut décidée la transformation en brasserie de fermentation basse avec l'aide de techniciens éprouvés et d'un matériel qui en fit une des usines les plus modernes du continent.
En avril 1983 les abords ont été dégagés, le quartier est bouclé, les volets sont fermés, le dispositif est en place. Une explosion sourde et 350 tonnes d'explosifs détruisent la bâtisse. Le château de fer, de briques, de ciment s'effondre sur place... Sur la cheminée était inscrite sa date de naissance, 1863.
Haute de 35 mètres, elle se tenait bien droite dans le ciel. Elle est tombée le 28 avril 1984, noblement , peu avant midi, alors que le soleil venait de trouer les nuages.
Elle se situait au 35 rue d'Isly. Ce document de 1894 sur la brasserie d’Isly encore appelé du nom de son propriétaire brasserie Pruvez, on découvre la livraison de bière stérilisée en bouteilles ou en futs de toute contenance.
Pour produire de la bière, il faut de l’eau et pour bien la commercialiser, des voies d’eau. Pas étonnant que des brasseurs se soient installés aux abords du quai du Wault et de la Deûle. À l’endroit de l’actuel n° 12 (façade blanche et grand porche), avait ouvert, en 1901, la première Brasserie Coopérative. Le principe : pas de patron, que des ouvriers ayant tous voix au chapitre, à parts égales. Considérant que la bière n’est qu’un produit devant faire plaisir aux gens, on n’était pas là dans la quête d’un quelconque enrichissement. La Première Guerre mondiale mis fin au projet.
La Brasserie d’Isly
À Vauban-Esquermes, au début du siècle dernier, la Brasserie d’Isly, dans la rue éponyme, vendait une bière destinée à « la clientèle bourgeoise ».
La bière Isly Champagne, fabriquée rue d’Isly, était destinée uniquement à « la clientèle bourgeoise ».
On connaît le passé industriel du quartier Vauban-Esquermes. Des lieux en gardent la trace : le square de la Houblonnière, la rue de la Grande Brasserie… Et puis il y a les greniers qui permettent de découvrir des « pépites » qui éclairent ce passé. C’est le cas de cet outil de communication d’époque, un prospectus retrouvé récemment dans les archives d’un senior, appelé à déménager. Le document lui a été transmis par son grand-père et date donc de plus d’un siècle.
Des grains « de premier choix »
Ce dernier était brasseur dans le quartier d’Esquermes. Rien d’étonnant donc, ceci confirme l’activité qui dominait à l’époque dans le quartier. Ce qui l’est moins, c’est la localisation de la brasserie et la typologie des produits que la Brasserie d’Isly, sise au 35 et 35 bis rue d’Isly (c’est-à-dire à l’emplacement de l’ancienne Poste) élaborait : « La Brasserie d’Isly ne fabrique pas de bière de cabaret. Toute sa production est livrée à la clientèle bourgeoise » !
Le nom de la bière est déjà toute une promesse : Isly Champagne. Et de délivrer, avec force argumentaire technique, la qualité premium de sa production, qui la distinguait des bières ordinaires, les bières dites « de cabaret » : livraison en fûts de 25 litres et bouteilles à billes garantes de ses qualités gustatives et rafraîchissantes. On peut encore lire : « Tous nos produits sont livrés exclusivement à la clientèle bourgeoise, et il ne rentre dans leur composition que des grains de premier choix et des houblons fins. » On peut encore lire cet argument « savoureux », qui paraît tellement anachronique en 2025 : l’intérêt des tonneaux de 25 litres. « En raison du peu de temps de leur vidange (sic) , ils permettront d’avoir toujours, même dans les plus petits ménages, une bière tonique, digestive, limpide et contenant le maximum d’acide carbonique. »
Il y avait à Roubaix, depuis les temps les plus reculés, la cense de la Brasserie, propriété du seigneur de Roubaix, située à côté du château, approximativement à l’entrée de la rue de Lannoy.
Mais au XVIe siècle, ce n’était pas la seule brasserie à Roubaix, il en existe quatre, en plus de celle citée ci-dessus, deux autres installées aussi dans des censes, à la cense de La Haye et à la cense de la Potennerie, et la quatrième implantée près du centre du bourg, tenue par Arthus Roussel, lui-même marié avec une fille de la cense de la Brasserie.
Au XVIIe siècle, on en compte 9, leurs propriétaires étaient : Jacques et André Castel, Hugues de Le Becque, Pierre de Le Rue, la veuve Jean-François Lecomte, Estienne Le Clercq, Georges Duforest, Pierre Bayart et Jacques Dujardin.
Au XVIIIe siècle, ils sont 13 : La veuve Jean-Baptiste, François et la veuve Antoine Leplat, Charles Wacrenier, Joseph Lecomte, Michel Selosse, François Grimonprez, François Goube, Georges du Toit, Louis Maton, François Ghestem, Charles de Los et Lehembre Fils.
Au XIXe siècle, le développement de la ville qui se traduit par une augmentation considérable de la population entraîne l’ouverture de très nombreux estaminets, plus de 2 000 sont recensés en 1895.
Ceci amène un accroissement des brasseries dont le nombre passe à une vingtaine d’établissements qui pour faire face à la demande atteignent une capacité de production importante.
La Brasserie-malterie aurait été fondée en 1862 à l'emplacement d'une ferme-brasserie. La maison, qui porte la date de 1862, ainsi que la majorité des bâtiments, daterait de cette époque. En 1893 la brasserie est endommagée par un incendie, puis reconstruite à l'identique. À cette époque elle a pour nom Dazin Frères. Dès 1911 et en 1927 la brasserie est au nom de MM. Delcourt et Salembier. Puis elle adopte celui de Salembier et Fils. Elle fonctionne jusqu'en 1938. La brasserie a été reconvertie en locaux pour un magasin de quincaillerie, et la malterie en atelier de menuiserie.
En 1892 la brasserie fonctionnait avec deux chaudières à brasser d'une capacité de 43 hectolitres. En 1895 elle produisait des bières de haute et basse fermentation.
En 1904 s’installe tout au bout de la rue du Luxembourg une Brasserie Coopérative qui prend le nom des « Débitants Réunis ». Son activité démarre le 21 mars 1905.
Elle est à l’origine fondée par 11 actionnaires cabaretiers. Ces actionnaires seront plus de 300 en 1923, et elle doit son essor « à ses principes si justes et si égalitaires, qui sont sa raison d’être ». Sa renommée grandit au fil du temps et elle supplante petit à petit bien d’autres brasseries roubaisiennes.
La Brasserie Deher a fermé ses portes en septembre 1985, c'est l’entreprise Bonnet Baudouin qui a été chargé de récupérer le matériel racheté par les caves de St Arnould pour le réinstaller à St Omer, dans les locaux de l’ancienne brasserie artésienne, devenue ensuite la brasserie de St Omer. C’est la fin d’une histoire roubaisienne commencée en 1904.
Crée en 1894, elle possède une capacité de production de 138 hl, une production plutôt modeste par rapport à ses concurrents. Le nom de la Brasserie provient des prénoms du cabaretier Jean-Guislain Coutteaux qui avait fondé un établissement vers 1750.
Dans l'annuaire des brasseurs et malteurs de 1901 figure le nom de son directeur un certain Delfolly.
Elle fusionnera avec l'Alliance Tourquennoise sise à Halluin et de l'Union pour créer la Grande Brasserie Moderne de Roubaix.
Située au 83 rue d'Inkerman et au 45 bis rue des Arts. La capacité de sa chaudière était de 233 hl.
En 1899 apparaît au n° 121 de la rue du Tilleul une Brasserie appartenant à la société Chastelain et Compagnie. Cette société a construit l’année précédente deux maisons en front à rue encadrant un porche qui conduit à la brasserie dite « du Raverdi ».
En 1860, François Desruelles et son épouse Sophie Fry, agriculteurs à la Ferme Saint Sauveur à Annappes bâtissent et installent une ferme sur un champ leur appartenant le long de la route nationale Lille Tournai.
À l’origine une cour carrée délimitée par des bâtiments sans étage : habitation, étables, granges et laiterie.
La grande maison de la ferme a été bâtie peu après le mariage de leur fille Delphine avec César Spriet.
A cette époque fut créée la distillerie de genièvre qui fut transformée en Brasserie par Louis Deffontaines après son mariage avec Marie Spriet en 1888.
Louis Deffontaines et Marie Spriet eurent deux enfants Marthe et Paul (mort au combat en 1914).
En 1906, Louis Deffontaines décida de céder sa Brasserie. Deux jeunes Lillois Léon Dubus et un ami Léon Catry recherchaient une brasserie. Léon Dubus venait de terminer ses études à l’Ecole de Brasserie de Nancy, ils s’associèrent (cette association dura vingt ans) pour reprendre et développer les activités de la Brasserie Sainte Marie – Deffontaines - Spriet.
La belle cour carrée fut divisée en deux parties.
En 1909, le mariage de Léon Dubus avec Marthe Deffontaines amena la construction d’une seconde grande maison qu’on appela toujours la Maison de la Brasserie pour la différencier de l’autre qu’on nommait Maison de la Ferme.
Ci-dessus des véhicules de la Brasserie Sainte Marie, sur la Grand Place de Lille, passent devant les cafés Bellevue et Au Pélican.
La Brasserie a été fondée en 1905 par Auguste Maille dans la ferme qu'il occupait. Située au n° 4 sur la Grand Place, elle a appartenu à la même famille depuis sa création et son activité n'a souffert d'aucune interruption. Auguste Maille cède son entreprise à sa fille qui passera la main en 1938 à son fils aîné. Prisonnier de guerre, c'est sa femme qui assura la production pendant la guerre. Leur fille épousera en 1950 Bernard Lepers, de la Brasserie Lepers Frères à Lille. Bernard Lepers reprend l'activité de brassage qui se poursuit de nos jours. Actuellement la brasserie produit l'Angélus et la Pastor Ale. En 1927 la production s'élevait à 10 000 hectolitres de bière de fermentation haute ; en 1946 la brasserie produisait 25 000 hectolitres de fermentation mixte, en 1977 7000 hectolitres et en 1992 4000 hectolitres. Sont en place un concasseur Meura, une cuve-matière-filtre, deux cuves à ébullition en cuivre martelé de 70 hectolitres chacune, et un filtre Kieselgur. En 1977 la brasserie employait 13 personnes.
Depuis mai 2012 l’Angélus est brassée à La Chapelle-d’Armentières. Charles Lepers, à l'âge de 25 ans, sixième de la lignée Maille-Lepers, a repris l’affaire familiale en juillet. Après une obligation de mise aux normes de ses installations centenaires, à Annoeullin, siège historique depuis 1905 de la brasserie artisanale, il a décidé d’investir un million d’euros dans du neuf sur un autre point de chute.
« L'administration nous obligeait à tout remettre aux normes pour poursuivre, mais c'était impossible. Nous étions les derniers à fabriquer selon le procédé dit en cascade, dans des locaux et avec du matériel qui datent de la création de la brasserie. L'investissement aurait été pharaonique... »
Emménager dans l’Armentiérois est, pour lui, un défi loin d’être insensé : « Dans les mémoires des Armentiérois, la brasserie Motte-Cordonnier est gravée. Je fais un peu office de David contre Goliath. J’ai conscience qu’ici, mon produit n’est pas forcément connu en comparaison de la Stella. Ça prendra du temps mais je me rends compte que les gens sont contents qu’il y ait à nouveau une brasserie. »
L’homme ne joue évidemment pas dans la même cour que Motte-Cordonnier à ses heures de gloire. Chez Lepers, on compte cinq salariés et une production annuelle de 300 000 litres de bière pour un chiffre d’affaires de 600 000 €. « Pour vous donner un équivalent, lorsque Motte-Cordonnier tournait encore, une journée d’activité chez eux correspondait à un an chez moi. » Si, avec le nouveau matériel, la capacité de production peut être multipliée par trois, l’ambition du jeune entrepreneur est de rester une brasserie artisanale.
La Brasserie La Flamande de J. Parent
La Brasserie La Flamande de J. Parent à Annœullin commercialisait une bière type bock spécial, une super blonde et une triple brune.
La Brasserie Motte-Cordonnier est une brasserie familiale historique basée dans les Hauts de France à Armentières. Les premières traces de cette brasserie datent de 1650. Certains évoquent des dates plus lointaines avant un document écrit en 1650 qui atteste que Pierre Valenton était brasseur à Armentières le long d’un bras de la rivière la Lys. Appelée à cette époque Brasserie de l'étoile, son fils transmet la brasserie à Jean de Coussemacker qui la fait rentrer dans la famille Motte-Cordonnier en 1752.
Détruite durant la Première Guerre mondiale, René Motte la reconstruit, en 1920, le long de la Lys à l'extérieur d’Armentières et la modernise pour en faire une des plus grosses brasseries du Nord de la France.
Dans les années 1970, le marché de la bière se structure autour de gros acteurs qui répondent a une consommation de masse avec une guerre prix/volume poussée par la grande distribution. Les Brasseries Motte-Cordonnier, qui à cette époque était trop importante pour faire partie des micro brasseries et trop petite pour atteindre une taille critique, se fait racheter par le groupe Sébastien Artois. En 2018 le dernier brasseur Motte-Cordonnier, Bertrand Motte, décède, sa famille décide de relancer la marque.
Actuellement, 5 bières sont brassées : René, Émile, Camille, la bière de famille, et celle des 100 ans du Beffroi. Leurs appellations ont toutes une signification, une histoire en lien avec la Brasserie Motte Cordonnier.
La René est une bière en hommage au grand-père d’Henry Motte. Cette bière spéciale titre à 6 degrés et est particulièrement légère en bouche, généreuse et rafraichissante. Elle est produite à base de houblons des Flandres.
La bière Émile porte le nom d’un ancien ingénieur en fermentation de la brasserie. La bière qui lui est dédiée est une triple assez forte de 9 degrés. C’est une bière assez charnue, au nez épicé mais tout de même assez rafraîchissante.
Camille, l’arrière-arrière-arrière-grand-mère est une IPA blanche. Cette dernière est à l’origine du nom « contemporain » de la brasserie. On y trouve des notes d’agrumes et de mandarine citronnée.
Après la René, la Camille, l’Émile, la bière de famille et celle des cent ans du beffroi, est apparue la Fernand. « Une bière avec un goût de foin, de terroir, de campagne, estime Henry Motte, le jeune patron de la brasserie familiale. Elle porte le nom de l’arrière grand-père de l’agriculteur qui récupérait nos drèches. »
Une première fournée de 5 000 bouteilles de 33 cl pour un premier lot a priori éphémère. « Les deux précédentes, la bière de famille et celle des 100 ans du beffroi, l’étaient aussi à l’origine », continue le patron de Motte-Cordonnier. Mais elles ont finalement rejoint la gamme. « Du coup, on ne s’interdit pas, en cas de succès, de pérenniser aussi la Fernand. »
La Brasserie Lambelin Sénéchal Delannoy
Au départ c'est une ferme qui deviendra une sucrerie et distillerie de genièvre dite Sucrerie Dumon, puis la Brasserie malterie Lambelin Sénéchal, puis la Brasserie Delannoy.
Créée en 1869, son activité cessera en 1950.
On y brassait la Bock du Manoir, une bière de luxe la Spécial Manoir et la Star's beer.
La Brasserie de Valère Colaert fabriquait des bières hygiéniques !
Valère René Charles Marie Ghislain Colaert était né le 23 janvier 1880, en Belgique à Ypres. En 1906, il réside au 201 rue de la Mackellerie avec un domestique Auguste Blomme lui aussi né en Belgique à Thourout en 1881. Il se marie avec Virginie Gabrielle Berthe Spaens domiciliée 58 rue de Bourgogne à Lille le 30 septembre 1907 puis en secondes noces à Gabrielle Mathilde Marie Gosme à Orléans le 15 septembre 1934. Il est décédé le 21 octobre 1965 à Orléans.
Cette production n'a pas du connaître un grand succès car dès 1907, la Brasserie change de nom pour prendre celui de Makellerie, la rue où elle est installée. Elle est reprise par l'ancien Directeur de la Brasserie du Mont-des-Cats, avec une spécialité de bières en bouteilles.
La Brasserie Cambier, située rue Jean-Monnet à Croix, avec un accès également par la rue de la gare, a été fondée par Jean-Christophe Cambier en 2015. Elle fait partie de ce renouveau des brasseries. Elle a été entièrement détruite dans un incendie qui s’est déclenché le mardi 31 décembre 2024 vers 4 heures du matin. Les pompiers sont parvenus à circonscrire le feu un peu avant 6 heures.
Son succès a été très rapide dès la première année. Elle venait de fêter ses 10 années d'existence et de se développer avec l’arrivée de trois nouvelles cuves permettant d’augmenter la capacité de production d’environ 2 000 hectolitres par an. La Brasserie Cambier est connue pour produire la Mongy et ses multiples déclinaisons. Elle commercialise également des bières éphèmères la double Citra et la New French IPA.
Le redémarrage est envisagé avec la création d'une cagnotte en ligne et l'aide d'autres brasseurs.
Brasserie créée en 1785 par Louis-François Desmons (fils de Louis-François et M-Elisabeth Despinoy), né à Lesquin vers 1757, marié le 31 mai 1785 à Cysoing avec Augustine Waresquel.
Elle revient par succession à Jean-Baptiste Desmons, fils de précédents, marié le 7 juillet 1819 à Chéreng avec Marie-Julie Duquesnoy, brasseur et maire de Cysoing.
Elle appartient ensuite à leur fils Camille Henri Desmons, époux d’Isabelle-Florine Deroy.
Elle apparaît dans la nomenclature des brasseurs en 1888.
En 1910, elle est dirigée par Isabelle Deroy, veuve Desmons.
La fabrication aurait cessé pendant la Seconde Guerre mondiale. La brasserie a été désaffectée et convertie en dépôt de boissons.
Lorsque des fermes anciennes sont rachetées par des promoteurs immobiliers, ils transforment les bâtiments en une série de logements individuels. On pourrait craindre que les bâtiments anciens soient ainsi défigurés mais il arrive que cela soit une vraie réussite, comme c'est le cas pour une ancienne ferme brasserie de Cysoing.
Cette brasserie, créée en 1785 par Louis-François Desmons, a été rachetée en 2005 aux descendants de l'ancien propriétaire Pierre Stien et transformée en une copropriété de 27 lots dont 13 lots neufs et 14 appartements dans la partie rénovée. Cet ensemble a reçu le nom poétique et approprié de Clos de la Brasserie. L'ensemble évoque un béguinage flamand et on a même conservé la cheminée de la brasserie telle qu'on la voit sur une carte postale ancienne du début du XXe siècle. Une belle façon de conserver le patrimoine historique d'une commune.
L'entrée du Clos de la Brasserie à Cysoing
En 1899, le bureau des établissements insalubres met en garde la mairie car toutes les conditions de l’arrêté du 18 novembre 1898 n’ont pas été respectées : il n’y a pas de bassin d’épuration et les eaux usées sont évacuées dans une citerne et emportées quand besoin est, dans les champs, au moyen de tonneaux.
Néanmoins, comme elle est située à l’écart des habitation, elle est autorisée à continuer la production. (Adn M417/2003)
Située route de Lille, elle a été autorisée le 19 juin 1893.
Brasserie de l'Abbaye Wasier De Plasse à Cysoing
Le 29 décembre 1894, M. Wasier est autorisé à ouvrir une brasserie, rue Gambetta à condition d’installer à proximité des ateliers pour le personnel une salle spéciale, servant de vestiaire, prenant jour directement sur la cour ou la voie publique, aménagée et pourvue de lavabos et latrines qui devront être largement ventilés, entretenus en bon état de propreté et fréquemment désinfectés (ADN M417/2018).
Elle commercialisait une bière forte la Bock Nerva.
L'Abbé Coulon, dans son histoire d'Halluin parue en 1902, nous apprend qu'il existe sept brasseries à Halluin en ce début de siècle. La ville est située à la frontière belge et est peuplée de beaucoup de Flamands qui aiment bien la bière, on dénombre à cette époque 270 cabarets.
La Brasserie Saint-Hilaire
Léon Lescroart reprend une ferme brûlée pendant la guerre de 1870. Avec les dommages de guerre il la reconstruit et lui adjoint une activité de brasserie : la brasserie Saint Hilaire, du nom du patron de la paroisse principale de la ville. L'association d'une ferme et d'une brasserie est fréquente à cette époque. Le fermier cultive l'orge et achète le houblon, l'eau est fournie par un puits voisin. Les particuliers achètent leur bière de ménage en fûts. Cette activité dure jusqu'en 1924.
Située au 245 rue de Lille, la Brasserie Olivier deviendra la Brasserie Duverdun puis la Brasserie Beyls.
La Brasserie Beyls
En 1870 Monsieur Olivier achète un terrain vague à l'entrée d'Halluin pour y construire une brasserie. En 1896, à la mort d'un de ses fils, il la cède à M. Adalbert Duverdyn qui l'exploite à son compte jusqu'en 1910. A cette époque les bâtiments sont repris par Prosper et Jean Beyls. Ils subiront les deux guerres mondiales avec l’occupation allemande. On y fabrique 5 brassins en cuve pendant l'hiver et 7 brassins pendant l'été. Chaque brassin a une contenance de 80 hectolitres. Leur marque déposée est " Idéal Bock ". On y fabrique de la bière jusqu'en 1962.
Elle était située au n° 1 route de Linselles.
Elle est fondée en 1888 par Jules Demeestere qui quitte l'usine familiale de tissage. II achète des terrains de part et d'autre de la ligne de chemin de fer, près de la gare d'Halluin. Le 15 février 1892, le Préfet du Nord lui accorde une autorisation d'exploitation. Il réalise deux forages profonds de près d'une centaine de mètres car l'industrie brassicole est grosse consommatrice d'eau.
Le bâtiment de la brasserie est imposant. Il comporte 5 niveaux car les transferts de liquide se font par gravitation naturelle. Tout en haut nous avons les cuves de fabrication du moût, puis les cuves de fermentation à air ambiant, puis le filtrage. Puis la bière est mise en fûts de bois qui sont gardés au frais pendant quelques semaines avant d'être livrée. A côté du bâtiment principal, on construit une chaufferie avec une chaudière à vapeur et un générateur qui fournissent l'énergie et une tonnellerie pour le montage et l'entretien des fûts. De grandes écuries abritent les six chevaux qui tirent les grands chariots si caractéristiques avec le cocher et son aide juchés tout en haut sur un banc couvert d'une capote. Les fûts y sont alignés sur des doubles rails. Ils contiennent 100 ou 200 litres chacun pour les cafés et 15 ou 30 litres pour les particuliers. La bière est dite de fermentation haute et uniquement blonde. Elle est vendue sous la marque « Helder »
La Brasserie Beylemans, située au 273, 277 rue de Lille, était une usine d'eaux gazeuses dite Brasserie Joseph Beylemans, puis Beylemans Frères ; puis usine d'eaux gazeuses Eugénie Beylemans.
Le 19 octobre 1896, le Conseil Central de Salubrité de la Préfecture du Nord, autorise les frères Beylemans à implanter une brasserie en respectant les règles en vigueur à l'époque. Ils s'installent au 201, rue de Lille à Halluin. En quelques années la production atteint 60.000 hectolitres par an.
La fabrication de bière se fait à partir d'orge malté et de houblon d'Alsace. Chaque brassin de 80 hectolitres doit être déclaré au service des Régies des Contributions.
En 1914 une partie de la brasserie est détruite, après la guerre les livraisons reprendront avec des camions hippomobiles. Au cours de la seconde guerre mondiale les chevaux sont réquisitionnés par les armées d'occupation, des bœufs les remplaceront avec beaucoup de satisfaction. Après la guerre cette brasserie est reprise par Eugène Beylemans, en fusion avec la brasserie du Coq Hardi.
Sous la marque J.B. « Coq Hardi » les frères Beylemans alimentent en priorité 60 estaminets ou hôtels sous leurs licences.

La Brasserie Vanneuville
Cette Brasserie était propriètaire de plusieurs cafés notamment à Marquette-lez-Lille et aux alentours. Elle appartenait aux familles Gourlet et Fumery. On trouve quelquefois l'orthographe Vanneufville. Cette brasserie a été connue également sous le nom de Brasserie Saint Vital, et Brasserie Vanneufville Frères.
La Brasserie H. Marchand-Fontaine
On signale dans le Bulletin de Lille en mai 1906, que Fidèle Sarazyn était représentant de cette brasserie au 24 rue Godefroy à La Madeleine.
La Brasserie Les Prévoyants
La Brasserie Verschave-Outters
La Brasserie C. Carbonnet
Cette brasserie deviendra la Brasserie Carbonnet-Waterlot, puis Brasserie Sainte Marie Madeleine.
La Brasserie Saint Armand
Connue aussi sous le nom de Brasserie Debavelaere. On est surpris du nombre de brasseries avec l'épitête saint, dans la ville de La Madeleine.
La Brasserie Saint Joseph
C'était la brasserie de Paul Verlynck.
La Brasserie Vanderhaghen
La Brasserie qui date de 1742 est située au 72 rue Nationale à l'actuel emplacement de la résidence Hôtelia et de la salle de sport.
En 1781, elle apparait pour la première fois dans un acte de mariage entre Louis Beghin et Angélique Mulle.
En 1859, on note l'installation d'une machine à vapeur de 6 CV et d'un générateur.
Gravure, sur un papier à entête daté de 1897, de la Brasserie à l'époque où elle était la propriété de Mme Veuve Georges Vanderhaghen. À gauche, le Château devenu bâtiment municipal avec son parc. Au centre la Brasserie avec les bureaux, la salle de brassage, les quais d’expédition et les entrepôts de stockage du houblon et des grains. À droite les deux grandes tourailles de séchage.
Puis ce sont les deux frères Vanderhaghen qui vont la développer. Albert achète la brasserie le 4 juin 1865. Georges, le second frère prendra part à l’entreprise en 1881 en rachetant une partie. Les frères Vanderhaghen firent édifier le château et son parc en 1880.
L'activité de la Brasserie se poursuit avec Mme Veuve Vanderhaghen, carte postale datée d'août 1906.

L'ingénieur Boone construira entre 1908 et 1910 cette malterie, due aux frères Fiévet, architectes. Située au 28 de l'ancienne rue nouvelle, devenue rue de la malterie, comme il se doit, cette bâtisse à l'aspect d'une forteresse. En 1910, une usine d'acide carbonique située sur la commune de La Madeleine était alors annexée à la malterie.
Jouxtant cette brasserie, le cabaret du pont de l'abbaye, déjà existant sur le plan de 1668 (réf. A.D.N. 33H106 LILLE 34) était tenu en 1790 par Etienne Bonverne, le premier maire de Marquette.
La Brasserie Saint Jean exploitée par Jean Lammens Devulder puis Charles Lutun
Sur cette vue de 1920, devant l'estaminet Rémy attenant à la brasserie de Charles Lutun, la distribution de lait faisait concurrence à la bière de la brasserie Coopérative de Mons-en-Barœul, comme on le voit sur l'inscription en lettres gravées sur la vitrine.
La Brasserie Saint Louis de Maurice Derieppe (père et fils)
Dans l'annuaire des brasseurs et malteurs de 1901, figure la Brasserie Saint Louis de Maurice Derieppe (avec la mention du décès de celui-ci). Elle est située route de Lannoy avec des bureaux lillois au 43 rue de Valmy. En 1928, elle existe toujours au 3 rue Voltaire tenue par son fils qui a le même prénom.
© Sivom Alliance Nord Ouest
Au XIXème siècle, dans chaque village, de petites brasseries voient le jour afin de brasser la bière de table de la population locale. Julien et Pierre Guérin, originaires de Wambrechies, décident d’installer leur brasserie à Saint-André. Les deux frères sont les cousins germains des Catry, brasseurs à Wambrechies.
La brasserie Guérin s’installe dans la rue principale, rue d’Ypres, dans les années 1880. Elle distribue la bière aux habitants, mais également aux estaminets locaux, bâtis et loués parfois par la fratrie elle-même.
La brasserie produit de la bière pendant une cinquantaine d’année. Peu avant la Seconde Guerre mondiale, elle cesse cette activité et se recentre sur la distribution de boissons jusqu’en 1959.
Dans les années 1980, les bâtiments industriels sont loués, tandis qu’une partie d’entre eux sont rasés pour laisser place à un lotissement. Puis, en 1999, la ville décide de racheter l’ancienne brasserie Guérin avec pour objectif de préserver le patrimoine bâti en plein centre de la commune. Après de gros travaux de réhabilitation, la maison des saveurs - association chargée de labelliser les produits alimentaires – inaugure les lieux en 2003.
Photographies annexées à la demande de permis de démolir de l'ancienne brasserie Guérin en bureaux, 31 octobre 2000. Archives municipales de Saint-André-lez-Lille - 43STA_W217
Perspective annexée à la demande de permis de construire pour la requalification de l'ancienne brasserie Guérin en bureaux, 29 juillet 2002. Archives municipales de Saint-André-lez-Lille - 43STA_W217
Plan annexé à la demande de permis de construire pour la requalification de l'ancienne brasserie Guérin en bureaux, 29 juillet 2002. Archives municipales de Saint-André-lez-Lille - 43STA_W217
Article de presse paru dans La Voix du Nord, 18 mai 2000. Archives municipales de Saint-André-lez-Lille - 43STA_W229
La Brasserie Lepoivre
Ces bâtiments de la Brasserie Lepoivre fondée en 1895, sont particulièrement complets, le reste des installations est conservé à l’arrière des bâtiments visibles de la rue. Ils constituent un ensemble architectural homogène, d’ampleur qui témoigne de la période de reconstruction après la première guerre mondiale. C’est un repère visuel fort, bordant la place Saint-Piat, qui témoigne d’une activité jadis très répandue, dans les villes du sud de la métropole lilloise. | |
La Brasserie malterie Delcambre devint Brasserie Pontfort Descloquemant puis Pontfort puis Pontfort Frères (XVIIe siècle). Elle est située au 4 rue de l'Abbé Bonpain. La Brasserie malterie aurait été fondée par Anacharsis Delcambre, qui dépose une demande d'autorisation d'établir cette usine en 1890. Le pignon sur rue du passage couvert porte les dates de 1788 et 1900. En 1892 Emile Pontfort Descloquemant reprend la brasserie, dite aussi Saint-Piat. Elle fonctionne jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Actuellement l'usine sert de locaux à une entreprise de recyclage du papier et une caserne de pompiers. En 1927 la brasserie produisait de la bière de fermentation haute.
La Brasserie Lambelin
Installée à Templeuve depuis 1868, date de sa création, la Brasserie Lambelin a d’abord brassé ses propres marques de bières « Bock Lambelin », « Titan », « Gemma », jusqu’en 1962, d’où son nom encore actuel de « Brasserie ».
À partir de cette date, la société se consacre uniquement au négoce de toutes boissons à destination principalement des Cafés Hôtels et Restaurants (CHR) et des collectivités.
À la limite de Templeuve-en-Pévèle et d'Ennevelin, une grande tour au décor festonné de briques émaillées blanches intrigue plus d'un passant. Il s'agit de l'ancienne touraille de la brasserie Lambelin, dernier vestige d'un somptueux ensemble industriel, disparu au début du XXIe siècle.
Il avait été question, à une époque, d'y installer un musée de la bière, puis le siège de la communauté de communes du Pays de Pévèle, mais aucun projet ne s'était concrétisé.
Par chance, un amoureux du patrimoine s'est intéressé à ce vestige, a acheté la touraille, l'a fait restaurer et y a installé les bureaux de son entreprise. © Françoise Verrier.
La touraille en ruine en 2007 © Sandrine Marqué
La Brasserie Degruson
La Brasserie Coopérative l'Amiteuse
La Brasserie Coopérative l'Amiteuse, située au 101 rue du Général de Gaulle, aurait été fondée par M. Duhem au début du XXe siècle, vers 1901-1902. Elle fonctionnait encore en 1920 puisqu'elle apparaît alors dans un recensement. Son activité est interrompue pendant la Seconde Guerre mondiale. Actuellement la brasserie est convertie en atelier de menuiserie.
La Brasserie Coopérative l'Union de Roubaix Wattrelos (URW)
La Brasserie Wattrelosienne
La Brasserie Jonville
Cette ancienne famille watrelosienne de censiers et meuniers gérait la majeure partie des moulins de la ville. C'est Philippe Jonville qui créa une brasserie rue Pierre Cateau, cédée plus tard aux frères Lezy en 1877. Il ne reste de nos jours plus rien de cette brasserie. A sa place on trouve maintenant un parking.


















































































































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